manette

première épingle fond de cinq

Sacré station essence n'est-ce pas ?

La barre ainsi rabaissée je vous propose qu'on en profite pour faire le tour de mes aventures récentes :

Il y avait la fête de la musique la semaine dernière donc habillé d'un très beau tank-top et d'un short mi-couisses je suis sorti fier comme un mongole et j'ai rejoint les poteaux dans le 9ème pour écouter un peu de techno et me jeter quelques pintes méritées par simple effort de survie face à cette chaleur ardente à faire débander Shakira.

Sympathisant avec la moindre créature ambulante grâce à des pas de danse irrésistibles (ma version) ou par le côté non-menaçant de ma tenue d'homo (version d'un pote qui m'a interdit le lendemain de remettre ces habits), je discute avec une meuf et ses deux potes qui m'adorent, et au bout d'une petite heure on me propose à l'oreille d'aller boire des shots de vodka polonaise chez elle, en tout exclusivité.

Dôté d'un sens aigu des affaires qui m'aurait sûrement permis d'effondrer le World Trade Center sans le moindre projectile, je lui répond très franchement que “woah, j'aime pas trop la vodka moi”, après quoi elles ont disparues et ce n'est que le lendemain matin, nu face à mon ventilateur qui me soufflait dessus de désespoir que j'ai compris mon erreur de jugement et que même si elle m'avait proposé un shooter de sans plomb 95 j'aurais du fermer ma grande gueule et courir chez elle rire à gorge déployée en savourant le feu sacré de ces alcools qui servent à embrasser les filles langoureusement dans l'ombre tiède de ces interminables soirées d'été ou à capturer des villes soviétiques mais en aucun cas à faire la fine bouche pour ne la poser nulle part.

Rester lucide rester lucide rester lucide

C'est dommage que j'ai pas eu le réflexe d'écrire ici ces derniers mois il m'est arrivé un nombre de péripéties impressionnant qui se résume assez bien comme ça : presque, mais non.

Il y a la fois où j'ai raccompagné une fille absolument superbe, rencontrée une heure ou deux avant, qui m'a proposé d'aller voir de quoi retournait le club échangiste sur la route de chez elle, proposition terrifiante mais acceptée en bredouillant et finalement mise à la déroute une fois dans le vestiaire du club face à un tarif un peu salé et ayant eu l'audace, j'en ris encore, de demander au patron « y'a du monde ? » comme si j'avais la moindre idée de quoi je parlais.

« Non, c'est la fin de la vague » me répond-t-il et moi de plus belle à ma sulfureuse américaine « ah bah it's the end of the wave », après quoi on s'est roulés des pelles dans la rue et je l'ai laissé rentrer chez elle en réalisant très, très rapidement après qu'il y avait sûrement mieux à répondre que « it's up to you » quand elle m'avait glissé « I don't know if I should bring you home » 30 mètres avant sa porte.

Après quoi je me suis fait tranquillement ghoster, ce qui est in fine le propre de ces soirées où demain n'est qu'une promesse grisante dont les feux disparaissent dès les premières lueurs.

Je vais même m'arrêter là tiens, pas faute de contempler le souvenir ému de tous ces foirages romantiques mais sachez que je prépare mon prochain “presque” de très près puisque j'ai écrit à une fille rencontrée mercredi que j'aime beaucoup, et qui a une proposition de concert mercredi m'a répondu :

« mercredi j’ai sûrement un repas avec un ami mais c’est vraiment pas sûr »

Sic est un adverbe d'origine latine signifiant « ainsi ». Il est utilisé pour montrer que l'on cite, tels quels, un terme ou une phrase dont le sens peut paraître étrange ou surprendre le lecteur, du fait que l'auteur du texte a noté une erreur mais l’a transcrite littéralement pour rester fidèle à l'original.

SIC MOTHERF

bref, d'ici là profitez bien du soleil et protégez votre peau – Stephy les cheveux au vent

Je suis rentré à Paris depuis deux semaines et je sens déjà qu'on va vivre une année haute en couleurs : après un premier date de l'année qui s'est fini par l'audacieux “beaucoup de travail demain” pour couper court au bourbier émotionnel qui m'attendait, je suis retourné aux affaires avec le Who's Next ce weekend, la grande exposition de la mode à ne pas manquer Porte de Versailles pour tous les amoureux du textile et des frappes atomiques qui s'en occupent.

L'entrée se faisait avant 19h donc à moins le quart j'étais sur un Cityscoot à fond pour traverser le sud de Paris dans un froid glacial, les mains gantées mais sans visière les larmes aux yeux, et je suis arrivé comme une fleur à 18h59 avec le sourire des gens qui mesurent très bien l'importance de la perf' qu'ils viennent de produire même s'il suffisait en fait de partir 5 minutes avant pour s'éviter tout ça.

Enfin, l'avantage de la mode et de son milieu d'esthètes c'est que c'est un hobby de riches donc après avoir rejoint mes potes on s'est intéressés à l'open-bar full champagne qui entourait la piste et après les premières 6 coupes je me sentais déjà mieux.

Passons les détails de cette soirée où ce rythme entraînant du

POUM

TCHI-POUM

TCHI POUM

en finit par devenir absolument infernal surtout après le DEUXIÈME remix d'In Da Club à la sauce reggaeton, il est arrivé le moment fatidique de 23 heures puisque la soirée termine à minuit vu que ces pauvres diables en Prada rempilent le dimanche donc s'ils poussent le bouchon ça deviendrait un festival de lunettes noires le lendemain et on ne verrait plus les vêtements.

La foule s'éclaircit doucement quand surgit au milieu de la piste de danse une petite brune qui vient immédiatement se coller à moi avec une audace qui laisse deviner qu'elle s'allume au champagne depuis environ 4 heures, ce qui nous fait déjà un premier point commun.

Capable d'imprimer un déhanché à renvoyer Shakira en D3 j'accroche la charmante créature à ma ceinture puis au bout de la minute nécessaire pour valider des intentions qui n'avaient pas trompé grande monde on se roule des pelles et mes potes filment derrière car ils n'ont absolument aucun respect pour moi.

Bref on a quand même le temps de discuter, je bug quand elle me donne son prénom mais pour éviter le karma éternel de lui faire répéter cette question gênante on continue – elle habite à Chambéry et elle est venue avec son patron et leur mannequin qu'il essaie de se taper malgré le fait que 1) ils ont 25 ans d'écart et que 2) elle est pas du tout d'accord mais apparemment lui ne percute ni l'un ni l'autre, et qu'ils ont un Airbnb ensemble et je crois qu'elle est désigneuse ? de quoi de qui de toute façon impossible de savoir si j'ai inventé ce détail donc les formalités plus tard.

Mais la soirée ferme ! Dans la cohue du récupérage de veste et de la perte de poteaux traditionnelle je la perds elle aussi donc comme tout célibataire endurci je la guette fort à la sortie avec d'autres potes qui observent eux aussi le flux sortant puisque tout le monde est désormais investi émotionnellement dans l'affaire.

Évidemment elle arrive un peu après et après s'être roulé des pelles de lycéens elle m'explique qu'elle peut pas trop venir chez moi ce soir et qu'elle a les clés du Airbnb dans la poche, et même si elle avait mentionné autour d'un clin d’œil qu'elle avait sa propre chambre je conçois que c'était difficile de me ramener dans le Airbnb de la boîte pour que je croise son patron le lendemain matin dans la cuisine, moi nu, tendu comme une arbalète sous une couette improvisée en cape de Superman : « Alors mon cochon on a dormi tout seul ? » suivi d'un vol de biscuit et retour au lit en roulades démoniaques, enfin bref malgré ce tableau émouvant j'ai bien senti que je pouvais pas m'incruster.

Notons que l'alternative chez moi apparaît difficile aussi puisqu'un retour au boulot le lendemain matin à 9h habillée identique à la veille avec le maquillage en moins et un fauteuil roulant ne serait pas passé inaperçu non plus.

Donc elle me glisse la promesse de demain soir et après un dernier bisou ému nous nous quittons et réalisant rapidement que je n'ai pas de prénom pour enregistrer l'appel manqué dont elle m'a muni, je note le premier sentiment qui me vient quand la lucidité me revient petit à petit et que je réalise que “demain” est un concept qui n'a absolument aucune valeur quand il est murmuré sur un parking de boîte ou en l'occurrence sous le putain de pont du périphérique de la Porte de Versailles où le seul truc royal aux environs c'est la disquettas bravas que je suis en train de prendre :

Heureusement j'ai eu le temps de rigoler en reprenant le métro avec des potes de potes qui rentraient dans la même direction et on a eu le temps de travailler le texto d'accroche et de prendre un joli portrait de chasse pour clôturer la séance :

On s'est écrit le lendemain, elle ne savait pas où trouver le temps. Devinez qui va passer les 3 prochains mois à se geler les miches sur les pistes de Chambéry ??

Pas moi ! Il fait suffisamment froid dans ce petit cœur meurtri et l'illusion romantique sera vite chassée par une autre. Le weekend prochain je vais à Londres si vous pensez que je vais me garder de dérouler du câble à la première malheureuse qui me demande si j'ai du feu détrompez-vous ! J'en ai pas et oui je viens de Paris, yeah I love it but it's so romantic you know? petit pont roulette passement de jambes frappe pleine lucarne et maxi hors-jeu sifflé par l'arbitre on commence à connaître la maison...

Je me suis fait ghosté par ladite Marie qu'on rencontrait au détour de mes écrits précédents. Ça m'étonne je pensais qu'on s'entendait bien – à croire qu'on ne peut pas faire confiance aux conversations flinguées à 4h du mat' ?

Du coup il faudra que je retourne voir Isabelle (miss Scrabble) en plus j'ai appris récemment qu'on pouvait employer “isabelle” pour décrire la couleur de la robe d'un cheval donc j'ai très très hâte de me prendre les pieds dans le tapis en lui expliquant quelque chose qu'elle sait sûrement déjà et en réalisant mais trop tard que ça n'a encore une fois aucune valeur romantique.

Et entre nous, vous le saviez vous que les chevaux mettent des robes ? Pourquoi pas moi ? À méditer...

Hier en sortant du taff et après le verre collégial habituel avec le reste de l'équipe j'ai embarqué un de mes collègues préférés et on s'est fendu d'aller boire un dernier verre (avant les 4/5 d'après ndlr) dans le centre de Paris plutôt que de traîner dans ces quartiers sans âmes du 7ème.

Comme nous dégustions passage des panoramas un petit beaujolais nouveau de derrière les faggots, son téléphone s'est mit à sonner. C'était le sempiternel bouillon conjugal qui lui tombait dessus et j'ai donc eu l'opportunité de discuter avec la serveuse pendant son absence, serveuse qui commençait à ranger la terrasse et ses tables pour finalement me transformer en petit îlot de la tristesse puisque j'avais acquiescé à un petit tiramisu conseillé par le patron et je mangeais donc ça seul en essayant d'ignorer ce look de “je me suis fait largué mais j'ai encore faim”.

Évidemment, n'ayant pas résisté à un petit clin d’œil juste avant de m'étouffer bruyamment sur la poudre de cacao du tiramisu – faux, j'ai appris à ne plus jamais regarder les gens et encore moins les filles quand je mange – bref n'ayant pas résisté à un sourire qu'à peine dissimulé on a commencé à faire causette et j'ai donc appris un peu de sa vie qu'elle partage, figurez-vous, entre le théâtre, quelques services au restau et du temps à l'EPHAD pour distraire nos aïeux.

C'est pas le cocktail auquel je m'attendais et le premier truc qui m'est venu, on va maintenant pouvoir mesurer ensemble pourquoi le célibat s'impose à moi et pas l'inverse, le premier truc qui m'est venu c'est de lui demander le jeu préféré des séniors ? Je sais pas à quoi je m'attendais, Counter-Strike, concours de claques ou vol de voitures mais en terme d'érotisme il y avait MIEUX comme question je pense que c'est assez net.

Bon et du coup c'est le Scrabble et un autre truc qui s'appelle le Lynx voilà, après ça mon pote est revenu la mine déconfite et je me suis bien gardé de lui raconter ma conversation intime avec notre serveuse pour éviter de lui plomber le moral un peu plus.

En partant j'ai quand même eu son prénom et les jours où elle travaille au restau donc peut-être que je repasserai en essayant de me poser les bonnes questions cette fois au lieu de lui ôter le goût de vivre. En vrai je lui offre un petit Scrabble de Noël sauf que dans le sachet de lettres y'a que le Q – ayyyyyy ça va on peut rire un peu ?

Fast-forward deux bars plus tard je me suis trouvé nez-à-nez avec deux nouvelles copines, la petite Marie de Toulouse et la grande Samira qui soit avait pris un peu trop de coke soit s'était faite percuter par un paquebot juste avant sa conso parce que je ne comprenais son propos ni dans la forme ni dans le fond comme un puzzle dont on aurait mâchouillé les pièces.

Du coup j'ai parlé avec Marie et après une suite d'évènements franchement étrange qui nous mène à une démonstration des rudiments de la danse irlandaise au beau milieu de la rue elle a pris mon numéro pour qu'on aille danser, comme quoi tout est possible avec un peu d'audace et un bon jeu de jambes.

Hier soir j'ai essayé d'aller faire imprimer un document à la Poste, celle du Louvre qui ressemble à un Apple Store mais avec que des gadgets déprimants et une bande de Genius qui n'a pas besoin qu'on la qualifie plus loin que cette appellation déjà très, très désobligeante.

Bref, comme c'était un document que je devais glisser dans une lettre que je dois envoyer à un être cher depuis des semaines entières, je suis arrivé très excité devant les grandes portes vitrées et un instant m'a traversé l'idée saugrenue de ne pas les ouvrir mais d'y mettre un grand coup de front pour une arrivée vraiment triomphale et une belle histoire à raconter au poste.

Bon finalement j'ai quand même saisi la poignée et puis comme d'habitude dans ce magasin immense j'ai commencé ce petit jeu pas très marrant qui s'appelle “reconnaître le personnel” puisqu'ils ont la fâcheuse manie de se confondre à leur clientèle avec le même air hagard si bien qu'on se croirait dans un putain d'aquarium.

Trahi par la petite lanière jaune dépassant de son col, je me dirige enfin vers un bel homme que je sens déjà bougon, sûrement triste comme tous les premiers perdants des cache-caches qui se tapent non seulement l'affront d'avoir été trouvés en premier comme si leur cachette servait de contre-exemple dans le manuel de Cache-Cache (“fig 1 – un demeuré se croit malin”) mais qui en plus doivent se coltiner derrière tout le reste de la partie désormais marrante maintenant qu'on en a ôté le gras.

Enfin je m'égare et pas que de St-Roch (vrais <3) je me suis donc rapproché de ce grand monsieur à qui j'ai demandé avec une bienveillance insoutenable s'il était possible d'imprimer des documents dans leur domicile rutilant.

Réponse de l'intéressé qu'on sentait ne pas l'être franchement : « vous avez une clé USB ? ».

J'aurais aimé rire, un petit rire qui caquette puis qui s'élance dans les airs, tonitruant, ravageur, que les autres clients se mettent à rire, que nous rissions (si si) tous ensemble jusqu'à l'incontinence dans un vacarme assourdissant, que le SAMU rapplique pour emmener Lucienne qui aurait elle aussi consacré son dernier souffle à la mise en abîme ridicule de ce jeune destrier pourtant fier, fier comme ces gens qui sont allés plus d'une fois au Portugal, fier comme ces gens qui allaient en cours avec des sacs de piscine

est-ce que j'ai une copie double ? y'en avait plus sur ton transat ? connard

en plein milieu de lycée – vous mettiez où les affaires les gars ?? une corrélation avec la nullité accablante de vos résultats scolaires ? makes you wonder –, fier comme un type avec Windows Visa, fier de me répondre un 4 décembre 2025 en pleine censure du gouvernement si je possède le périphérique le moins sécurisé du monde pour imprimer un pauvre bon d'achat, concrètement, toi qui jusque dans le conseil client possède la marque du timbre, concrètement qu'est-ce que tu cherchais à accomplir dans cette interaction débile qui aurait gagné en saveur si tu avais au moins eu l'audace de me demander un CÉDÉROM, une DISQUETTE (le texte est désormais simultanément tapé au clavier et hurlé par l'auteur transi) que dis-je un FAX façon Abitbol pour éviter la faillite désormais certaine de notre Poste nationale qui après avoir essuyé un plan de relance calamiteux qui passait par la vente de téléphone aux pauvres et le prêt d'argent à taux inintéressant n'est pas capable de fournir un service d'impression autrement que sur une pauvre clé USB où j'aurais du ranger mon PDF à côté de mon mix de David Guetta & Joachim Garraud au Redlight et l'album de Buena Vista Social Club, dont la provenance reste flou mais la présence acclamée, les gars comment fait-on pour VIVRE ENSEMBLE ?

Vous n'en doutez plus, j'ai souri à ce brave artisan du diable que j'ai sincèrement remercié et j'ai quitté les lieux en hésitant une dernière fois à me réinsérer directement sur la file des voitures pour crier au milieu d'un concert de klaxons assourdissant la partition insupportable de la vanité du monde auquel on finira forcément par nous faire croire.

Les gens parlent souvent de la conclusion forcément tragique des plans Q et bien ces gens là sont nombreux et ils sont nombreux car ils ont raison. Le mien, la mienne pour éviter toute confusion, s'est discrètement éloignée de notre intimité et ça me fend ce même Q que j'aimais bien coller au sien pour traverser ces longues nuits d'hiver.

Mais comme le disait si bien Toutânkhamon en se préparant à rejoindre sa dernière demeure tandis qu'on lui expliquait minutieusement le procédé de momification qui l'attendait désormais : « vous allez me bandez longtemps ? ».

Bref je suis sorti de notre déjeuner au soleil avec ce sourire nonchalant des gens blessés et je crois que mon “ça roule allez bisous” avait un arrière-goût de “j'espère ne te revoir qu'en enfer”, je sais pas si ça s'est vu ? Non je rigole l'émotion est passée – t'façon moi j'irai pas en enfer donc t'inquiète je la reverrai pas – je RI-GOLE, elle non plus. Mais bon elle digère mal l'ail, les poivrons et notre rupture donc elle a son propre enfer à elle d'jah mean ?

Je suis allé me réfugier dans mon repère d'artiste maudit au Café Noir rue Montmartre où je guette la rue et les messages du taff et rien ne semble indiquer qu'il me faille faire autre chose que méditer âprement cette rancœur que je me suis pourtant – il faut bien l'admettre – infligé comme un grand.

Où est ma meuf ? Où es-tu jeune hirondelle ? C'est quand même pas dur je suis constamment dehors à ta recherche vieille pie va... D'ailleurs ce soir j'irai peut–être rôder dans les artères du 18ème pour te laisser une chance de m'en accorder une, à bon entendeur, le temps est beau, le ciel est bleu, j'ai deux amis qui – hein ?

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